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4 novembre 2009

Une nouvelle sainte française : Jeanne Jugan

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Jeanne Jugan 1792-1879, fondatrice des Petites sœurs des pauvres.

En canonisant (en la proclamant "sainte") Jeanne, le 11 octobre 2009, l'Eglise veut marquer l'authenticité de l'œuvre de Dieu en elle et la propose à notre temps comme une grâce du Seigneur et comme un exemple à suivre.
Qu'a donc fait Jeanne ?
Née le 25 octobre 1792 dans une famille de pêcheurs près de Cancale (Bretagne), elle perdra son père à 4 ans et sera éveillée à la foi par sa maman. Nous sommes en effet en pleine Terreur révolutionnaire.
A 24 ans, devenue une belle jeune fille, un jeune marin demande à l'épouser ... elle refuse et s'en explique ainsi à sa mère :
"Dieu me veut pour lui. Il me garde pour une œuvre qui n'est pas connue, une œuvre qui n'est pas encore fondée."
Elle ne sait pas encore ce que Dieu attend d'elle mais elle est attirée par le service des pauvres. Elle travaille alors comme aide soignante à l'hôpital.
...
Les années passent et Jeanne ne sait toujours pas quelle est cette œuvre inconnue à laquelle Dieu la destine.
Durant l'hiver 1839, elle a alors 47 ans ... bouleversée par la détresse d'une vieille femme aveugle et infirme, elle la prend chez elle et lui donne son lit.
Une grande aventure commence qui se poursuit encore aujourd'hui.
D'autres jeunes filles se joignent à elle, une vraie contagion de charité !
La jeune communauté commence à quêter pour subvenir aux besoins des personnes accueillies : "Cela me coûtait, avouera Jeanne, mais je le faisais pour le bon Dieu et pour les pauvres. "
Un jour, une personne mécontente la gifle et elle répond tranquillement : "Merci. La gifle est pour moi. Maintenant donnez-moi pour mes pauvres, s'il vous plaît."
Les fondations se multiplient.
En 1845, elle reçoit de l'Académie française le prix Montyon devant un illustre auditoire où figurent Chateaubriand, Victor Hugo, Lamartine ...
Jeanne est partout, infatigable jusqu'à ce jour de 1852 où l'abbé Le Pailleur qui accompagne l'oeuvre depuis ses débuts lui demande de cesser toute activité extérieure.
Jeanne obéit sans protester et redevient une simple sœur sans aucune autorité ni responsabilité.
...
Elle s'éteint tout doucement à 87 ans après avoir murmuré une dernière prière :
"Père éternel, ouvrez vos portes aujourd'hui à la plus misérable de vos petites filles mais qui a si grande envie de vous voir.
O Marie, ma bonne mère, venez à moi, vous savez que je vous aime et que j'ai bien envie de vous voir. "

Pour en savoir plus : un  petit livre facile à lire "Sainte Jeanne Jugan, tendresse de Dieu pour le Terre" d'Eloi Leclerc chez Descée de Brouwer, disponible à l'aumônerie

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